Pourquoi mon bébé a-t-il des terreurs nocturnes ? Comment réagir ?
Les terreurs nocturnes sont présentes chez 40 % des enfants âgés entre 1 an et 4 ans. C’est un événement courant et sans risque. Pourtant, c’est parfois très dur à gérer en tant que parent. En plus, cela peut perdurer durant l’adolescence et même à l’âge adulte dans les cas les plus rares. Mais alors, qu’est-ce qui cause ces problèmes et comment vivre avec ?
Reconnaître des terreurs nocturnes
Tout d’abord, il est important de reconnaître et de différencier les terreurs nocturnes du cauchemar. Effectivement, la terreur nocturne se produit dans les 3 premières heures de sommeil de votre bébé ou durant la nuit lorsque le cycle de sommeil se réactualise.
Elle se déroule durant le passage du sommeil profond au sommeil paradoxal (celui où l’on fait des rêves). Pour une raison qui reste encore obscure, ce passage se déroule mal. C’est ainsi que votre enfant se retrouve dans un sommeil très agité et agit de façon anormale. Voici quelques signaux d’alertes d’une terreur nocturne :
- Pleurs ;
- Bébé se lève ;
- Son corps exprime la peur ;
- Accélération du rythme cardiaque ;
- Des sueurs ;
- Hurlements ;
- Votre enfant s’assoit sur le lit ;
- Bébé a les yeux grands ouverts mais regarde dans le vide ;
- Discours incompréhensible ;
- Désorientation ;
- Agressivité ;
- L’enfant ne supporte aucun contact physique.
Pourtant, celui-ci est toujours en phase de sommeil, il n’est pas réveillé. Votre enfant n’a pas conscience de votre présence, il est toujours endormi. En général, cette terreur nocturne dure entre 2 à 6 minutes, mais peut être plus longue en fonction de l’enfant.
Puis, à la fin de cet épisode, en général, l’enfant se « rendort » sans s’apercevoir de ce qui s’est passé. Par contre, si celui-ci se réveille, il sera alors peut-être un peu perturbé et ne comprendra pas ce qui se passe, surtout s’il aperçoit le visage de ses parents inquiets.
Même si, pour les parents, cette période de terreur nocturne est très impressionnante, elle ne représente aucun risque pour l’enfant. Pour la plupart, ils ne s’en rendent pas compte et au réveil, ils ne se souviennent pas de ce qui s’est passé.
Le cauchemar, en revanche, survient à la fin du cycle de sommeil ; en général à la fin de la nuit. Celui-ci se traduit dans le sommeil paradoxal par des rêves qui provoquent la peur. Ils apparaissent en général après que l’enfant ait vu quelque chose d’effrayant à la télé ou dans un livre, parfois même à cause d’un conflit avec la fratrie ou les parents par exemple.
La plupart du temps, contrairement aux terreurs nocturnes, l’enfant, au réveil, se souvient de son cauchemar.
Les causes d’une terreur nocturne
Certaines raisons traduisent les terreurs nocturnes chez l’enfant. Par exemple :
- Cela peut être héréditaire : effectivement il a été prouvé que cela peut être génétique. Comme par exemple le somnambulisme ou le fait de parler en dormant, cela vient très souvent du père ou de la mère ;
- Cela se produit chez les enfants très fatigués, ils récupèrent alors leur temps de sommeil avec intensité. Ces moments intenses se traduisent par des terreurs nocturnes ;
- Le changement du quotidien, stress ou événement inhabituel ;
- La maladie ou la fièvre peuvent, elles aussi, provoquer des terreurs nocturnes ;
- Les enfants asthmatiques ;
- Les reflux gastro-œsophagiens ;
- Ou la prise de certains médicaments.
Si par contre, ses terreurs nocturnes persistent et vous inquiètent, n’hésitez pas à consulter un praticien.
Que doit-on faire lors d’une terreur nocturne
Vous ne devez absolument rien faire. Laissez votre enfant se calmer tout seul et retrouver son sommeil profond.
Éviter de le toucher ou d’avoir un contact avec lui, cela peut empirer les choses.
Calmez-vous, n’ayez pas peur, il ne se souviendra de rien à son réveil.
Ne le réveillez pas, car lui-même ne comprendra pas ce qui lui arrive et ne pourra expliquer la cause de son comportement. Il pourrait être très confus.
Il n’y a malheureusement pas de traitement à cela car les symptômes se dissipent avec le temps.
Vous pouvez par contre avoir quelques réflexes. Pour les enfants qui sont sujets à beaucoup de terreurs nocturnes, n’hésitez pas à le faire dormir beaucoup plus tôt. Si vous voyez que votre enfant est fatigué, couchez-le sans attendre. Élargissez les plages de sommeil.
Si cela a un rapport avec le stress et que la communication est facile avec votre bébé, n’hésitez pas à lui poser quelques questions pour savoir d’où proviendrait son mal-être.
Même si les terreurs nocturnes sont très impressionnantes pour les parents, il ne faut pas s’inquiéter, elles restent un passage banal de la vie de l’enfant et sont sans gravité. Elles disparaîtront, en général, vers l’âge de 6 ou 7 ans.
Si toutefois le problème persiste et semble s’installer dans votre quotidien, n’hésitez pas en parler à votre pédiatre qui lui, saura vous conseiller sur la marche à suivre.
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